BONJOUR A TOUTES ET A TOUS !

 Bonjour !

Une année s'est écoulée depuis mon précédent message. Une année de changements, de découvertes, de voyages et d'obstacles à surmonter. Quelques tempêtes sont passées par là, un virus aussi, dénommé Covid 19 qui nous a rappelé que notre planète n'est pas une poubelle et qu'il serait temps d'en prendre soin. Nous avons connu le confinement et l'éloignement des autres par nécessité. Pendant cette période, nous avons certainement mieux apprécié la solidarité et le partage de vraies valeurs.

Pourtant, je crains fort que l'individualisme prenne à nouveau le pas sur le collectif.  J'ai peur que la fin du confinement signifie le retour de la consommation avec tout ce que cela comporte. Quant aux politiques et intellectuels de tous poils, beaucoup sont "fabriqués" par les médias et peu ont une vision à moyen terme. Et puis, même si quelques-uns sont sincères, seront-ils entendus ? La pression des lobbys de la mondialisation économique et financière est forte ! Si cette pandémie faisait des millions de morts et durait un ou deux ans, peut-être les choses changeraient-elles ? La mémoire collective est courte et les intérêts de chacun prioritaires.

Les effets positifs de cette crise sont la dépollution de la  planète et le fait que la nature reprenne ses droits. J'ai vu une émission très intéressante sur BFM TV : "55 jours qui ont changé la France". Elle se termine sur des images de la nature et des animaux qui retrouvent une place où vivre ! Cela nous amène à nous poser une question essentielle : quel sera notre avenir et celui de nos enfants ? Faut-il un cataclysme majeur pour changer le monde ? Or le Convit19, même avec ses quelques 500 000 morts dans le monde, n'en est, à mon avis, pas un...

Quant au monde financier, là encore ma vision est pessimiste. Il est englué dans ses principes, ses profits et son mode de  fonctionnement. Il faudrait mettre fin à la spéculation sur les produits financiers et monétaires et remettre finances et production en tandem. Cela signifie aussi une production durable, c’est-à-dire non intensive, avec une prime à la biodiversité. Cela signifie aussi une production locale pour redonner vie aux régions. Cela implique également une production soucieuse de l’environnement. Mais tout cela, du moins dans l’immédiat, n’est guère rentable ! Donc, j’ai bien peur que ce ne soit pas une priorité ! La course au vaccin contre le coronavirus est avant tout une course financière, une course de profits à venir avant d’être une course contre la mort. Il faudrait inverser les choses… L’homme est-il prêt ? Il faut tout réinventer sur d’autres bases mais lesquels ? En se rappelant peut-être que tout gain doit être associé à un savoir-faire, à un service, à une production utile…

Nous avons du pain sur la planche pour espérer changer les choses !

Bien à vous